Tunisie-Tribune (écosystèmes forestiers) – Les écosystèmes forestiers tunisiens offrent des multiples biens et services et l’exploitation de ces biens et services fournissent directement ou indirectement des revenus à l’Etat tunisien et aux populations locales.
Cependant, ces écosystèmes sont constamment menacés par plusieurs facteurs de dégradation ou s’ajoute actuellement l’effet du changement climatique. C’est dans ce contexte, qu’un projet pour la restauration des écosystèmes forestiers dégradés sera lancé et dont l’impact environnemental est évalué en terme de séquestration de carbone avec une réduction cumulée d’émission d’environ 10 000 gigatonnes de CO2 sur la période 20 ans à raison de 500 gigatonnes de CO2/an.
Le projet permet le développement de la capacité de résilience de la biodiversité et sa conservation à l’abri des menaces de manière à contribuer durablement au développement socio-économique du pays. La Direction Générale des Forêts (DGF) relevant du Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, propose ce projet pour soutenir le pays à restaurer l’écosystème de chêne liège dans la région de Jendouba et celui de pin d’Alep dans la région de Kasserine afin de rétablir les fonctions et des processus écologiques clés de ces écosystèmes.
Le projet dont le coût global est estimé à 360 millions de dinars, s’insère aussi dans le cadre des objectifs d’atténuation), et d’adaptation du plan de partenariat réalisé dans le cadre du nationally determined contribution Partnership.
Les services forestiers veillent à réaliser des programmes nationaux annuels d’intervention, selon le budget disponible, pour participer à la mise en œuvre des différentes activités de développement (reboisement, de plantations pastorales, régénération, production des plants en pépinière,) et de conservation (conduite de peuplement, ouverture et entretien des pistes forestières et tranchés pare-feu, gestion des aires protégées, …).
Il est prévu que le projet démarrera en 2025 avec une période de mise en œuvre de
5 ans pour prendre fin en 2030. 25 mille habitants à Jendouba et 12 mille à Kasserine bénéficieront du projet.