Tunisie-Tribune (100.000 tonnes de blé tendre) – Le prix le plus bas proposé mardi lors de l’appel d’offres international lancé par l’office tunisien des céréales pour l’achat d’environ 100 000 tonnes de blé tendre était estimé à 274,69 dollars la tonne de blé d’origine facultative, selon les premières évaluations des commerçants européens.
L’offre aurait été soumise par la maison de négoce Casillo pour 25 000 tonnes. Les résultats sont attendus plus tard mardi.
Les négociants ont déclaré que la participation était relativement faible, avec seulement cinq maisons de commerce ayant postulé et les principales sociétés russes d’exportation de céréales étant visiblement absentes.
« Il semble qu’il soit trop difficile pour les entreprises russes de répondre aux appels d’offres internationaux dans le contexte du prix minimum officieux à l’exportation russe », a déclaré un négociant cité par Reuters. « Je pense qu’il y a des indications selon lesquelles le prix plancher est appliqué plus fortement. »
Lors de l’appel d’offres pour le blé égyptien du 20 septembre, des offres répétées pour du blé russe à 270 dollars la tonne auraient illustré le prix minimum officieux à l’exportation actuel du gouvernement russe dans les appels d’offres internationaux. Les négociants ont déclaré qu’ils pensaient que les prix planchers imposés étaient destinés à freiner les exportations et à refroidir les prix intérieurs de la farine russe.
Le blé tunisien est recherché dans quatre lots de 25 000 tonnes qui seront expédiés entre le 5 octobre et le 15 novembre, selon l’origine fournie par le vendeur.
L’offre la plus basse pour 50 000 tonnes d’orge fourragère également recherchée dans l’appel d’offres était de 219,69 dollars la tonne de c&f, également soumise par la maison de commerce Casillo.
L’orge est recherchée en deux lots de 25 000 tonnes pour expédition entre le 5 octobre et le 5 novembre, également en fonction de l’origine fournie.
La Tunisie a régulièrement acheté des céréales sur les marchés internationaux ces derniers mois après que la sécheresse a réduit la récolte céréalière du pays de 60 %, à 250 000 tonnes, créant un fardeau d’importation supplémentaire indésirable dans le contexte financier actuel tendu du pays.
