Tunisie-Tribune (La digitalisation) – Charfeddine Yaacoubi, membre de l’Association tunisienne des observateurs publics, a déclaré ce lundi 22 janvier 2024, que la Tunisie a entamé, il y a plusieurs années, des réformes administratives et qu’en 2011, l’État a commencé à s’orienter vers la digitalisation.
« La Tunisie a réellement progressé dans ce domaine, adoptant notamment la facturation électronique et facilitant l’obtention des horaires de transport routier, des services de la CNAM et des prestations des caisses sociales », a-t-il expliqué.
En revanche, Charfeddine Yaacoubi a estimé que le Tunisien ne trouve pas que ces services ont modifié le cours de sa vie quotidienne.
« Cela s’explique principalement par le fait que la plupart de ces services nécessitent toujours de se déplacer vers l’administration (…) d’une part, l’absence de la confiance du citoyen dans les services électroniques et, d’autre part, l’indisponibilité des services en ligne pour tous les citoyens, en raison du manque d’accès à Internet; des obstacles majeurs », a-t-il souligné.
D’un autre côté, l’intervenant a précisé que « La digitalisation signifie l’avenir », c’est-à-dire que la digitalisation des services doit être au cœur de toute réforme administrative et constituer une stratégie nationale globale.
Pour Charfeddine Yaacoubi, la Tunisie dispose des compétences et des expériences nécessaires pour réaliser cette transition.
