Tunisie-Tribune (Toyota Yaris) – La Renault Clio E-Tech 145 et la Peugeot 208 Hybrid 136 n’ont qu’à bien se tenir. Toyota met à niveau sa célèbre citadine avec une version plus puissante, mais toujours aussi sobre.
ionnier de l’hybride à la fin des années 1990, Toyota a aussi été le premier constructeur à appliquer cette technologie à une citadine dès 2012. Mais alors que cette Yaris originelle combinant mécaniques essence et électrique pouvait se contenter d’une puissance cumulée modeste (100 ch) en l’absence de réelle concurrence, la génération actuelle avec ses 116 ch commençait à faire pâle figure face à de nouvelles rivales de plus en plus performantes, telles que la Renault Clio E-Tech 145 ou la toute nouvelle Peugeot 208 Hybrid 136.
Une demi-seconde de moins
Les ingénieurs japonais ont donc remis l’ouvrage sur le métier, et s’ils n’ont pas touché au 3-cylindres 1,5 l de 92 ch, reconduit sans modification, ils ont optimisé la partie électrique de la chaîne de traction hybride, qui gagne une quinzaine de chevaux pour cette nouvelle version revendiquant une puissance cumulée de 130 ch. Résultat : une demi-seconde de moins en accélération de 0 à 100 km/h, et une amélioration équivalente en reprises de 80 à 120 km/h.
Mieux, le couple augmenté du moteur électrique permet de retarder le démarrage du 3-cylindres, ce qui contribue à réduire les bruits d’origine mécanique, en particulier en ville, mais aussi à maintenir une impressionnante sobriété dans ce contexte. De fait, avec une consommation homologuée à 4,2 l/100 km, la Yaris 130 n’émet officiellement que 96 g/km de dioxyde de carbone (CO2) et échappe logiquement à tout malus malgré un agrément de conduite en net progrès. Appréciable.