Tunisie-Tribune (Energie primaire) – Le bilan d’énergie primaire fait apparaître, à fin juillet 2024, un déficit de 3 Mtep enregistrant, ainsi, une hausse de 10% par rapport à la même période 2023, et ce, en comptabilisant la redevance, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour juillet 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 43% à fin juillet 2024 contre 49% à fin juillet 2023.
La même source a ajouté que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 32% à fin juillet 2024 contre 38% durant la même période de 2023.
Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,3 Mtep à fin juillet 2024, enregistrant, ainsi, une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 15%.
Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.
Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 69% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) représente 2% des ressources primaires. A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 4%, à fin juillet 2024, par rapport à fin juillet 2023.
La demande d’énergie primaire a enregistré une baisse de 2% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024.En effet, la demande du gaz naturel a diminué de 4% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère baisse de 1%.
A signaler que la demande du gaz naturel a diminué de 4% suite à la limitation des achats du gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.
La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, en effet, la part de la demande des produits pétroliers est passée de 49%, à fin juillet 2023, à 50% durant la même période de 2024.
Le gaz naturel, par contre, est passé de 50% à fin juillet 2023 à 49% à fin juillet 2024.