Mehdi Jomaa annonce à Sousse la participation de son parti « Al Badil Ettounsi » aux élections législatives dans toutes les circonscriptions sur des listes individuelles

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  • Al Badil Ettounsi se présente aux élections avec une vision et des orientations économiques et sociales issues de ses rencontres avec des Tunisiennes et Tunisiens à travers la Tunisie

Tunisie-Tribune (Mehdi Jomaa – Al Badil Ettounsi) – Le président fondateur du Parti Al Badil Ettounsi et ancien chef de gouvernement Mehdi Jomaa a annoncé lors d’un meeting populaire organisé au palais des foires à Sousse, aujourd’hui, que le parti participera aux prochaines élections législatives dans toutes les circonscriptions avec des listes priorisant les compétences du parti tout en restant ouvert à toutes les potentielles alliances électorales qui partagent avec Al Badil la même vision et les mêmes programmes.

Jomaa a assuré dans ce cadre, l’absence de toutes négociations sérieuses durant cette dernière période avec aucune partie. Ceci étant donné que Nidaa Tounes est occupé avec la crise de ses factions, et que Tahya Tounes, ou le parti du gouvernement, est encore en phase de construction et qu’il doit garantir sa non instrumentalisation des moyens de l’Etat dans sa campagne électorale et la séparation entre le parti et l’appareil exécutif de l’Etat.

Quant aux autres partis centristes l’appel de la dernière chance leur a été adressé pour former une large alliance électorale. Partant de sa conviction de former une majorité qui puisse être une alternative au gouvernement de l’échec actuel et qui limite l’éclatement parlementaire empêchant l’appui politique dont le prochain gouvernement a besoin pour reconstruire et réformer.

En abordant la situation générale du pays, Mehdi Jomaa a considéré que c’est le résultat de l’échec de leur politique qui se reflète aujourd’hui sur le pouvoir d’achat du tunisien et sur les indicateurs économiques catastrophiques, ce qui a mené à l’affaiblissement du rôle social de l’Etat, tout en pointant du doigt la flambée des prix et le retour de la répression des mouvements sociaux et la politique de diabolisation de l’opposition.

D’autre part, Mehdi Jomaa a insisté sur le fait que ce gouvernement utilise la lutte contre la corruption pour cacher son échec à résoudre les problèmes économiques et sociaux des citoyens. Il a aussi ajouté l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre les grandes réformes et changer le quotidien des tunisiens en considérant qu’il n’a même pas pu finaliser le processus constitutionnel en mettant en place la cour constitutionnelle et la haute instance de la communication audiovisuelle ainsi que la non traduction de la constitution en lois.

Il demande ainsi au gouvernement d’apaiser le climat propice à l’organisation des élections et rendre neutre l’administration, l’appareil de l’Etat et la justice sans restreindre l’action de l’opposition, il a aussi demandé au chef du gouvernement de clarifier sa relation avec le parti Tahya Tounes.

En conclusion, Mehdi Jomaa a présenté les grandes lignes de la vision de son parti et ses orientations économiques et sociales qui étaient le fruit du travail des experts du parti et de ses compétences, ainsi que des rencontres avec des tunisiennes et tunisiens dans les différentes régions de la Tunisie. En soulignant que cette vision a pour objectif de reprendre le rôle de l’Etat en ce qui concerne les principaux services, à savoir l’Education la Santé et le Transport et de régler le pouvoir d’achat tout en stimulant l’investissement privé et étranger.