L’UPR constate que les mesures annoncées par le gouvernement à la suite de l’attaque terroriste barbare survenue le vendredi 26 juin à Sousse, sont insuffisantes et revêtent parfois un caractère symbolique inefficient.
L’UPR souligne que le terrorisme, en s’attaquant au secteur touristique, vise à affaiblir notre économie et à tarir nos ressources afin d’aggraver la crise sociale qui constitue son terreau.
De ce fait, l’UPR appelle le gouvernement à adopter des orientations économiques compatibles avec un pays en guerre et de recourir au protectionnisme sectoriel et ce en :
- – interdisant l’importation des biens de consommation dont les similaires sont produits nationalement ;
- – ce qui rétablira le déficit de la balance commerciale, appréciera la valeur de notre monnaie et allégera le service de la dette ;
- – cette mesure reportera sur nos entreprises toute la demande locale, provoquant ainsi l’investissement local et le recrutement
L’ensemble de ces mesures nous dispenserons de recourir aux fonds étrangers que la conjoncture ne peut encourager à investir chez nous.
Au niveau proprement sécuritaire, l’UPR propose :
- – La création d’une agence nationale de renseignement qui regroupera et traitera les données collectées par la gendarmerie, la police et l’armée.
- – Le recrutement intensif d’informateurs dans les pays servant de bases aux terroristes : la Libye, la Turquie, la Syrie et l’Irak
- – La création d’une brigade informatique au sein de l’armée avec pour mission de filtrer les réseaux sociaux et l’internet.
- – De confier à la juridiction militaire toutes les affaires de terrorisme et de prévoir des unités de détention et d’isolement particuliers pour les inculpés.
- – La suspension de l’activité des syndicats du ministère de l’Intérieur qui menacent la discipline et la rigueur qui caractérisent ce secteur sensible et ce, jusqu’à ce que le peuple soit consulté à ce sujet par référendum.
- – La poursuite de toute personne divulguant un document confidentiel de quelque degré que ce soit.
L’UPR considère que l’effort de guerre nécessite des fonds dont l’État ne dispose pas.
…et appelle de ce fait à la création d’une caisse spéciale finançant l’effort de guerre par :
- – une souscription nationale recevant des dons en espèces et en nature
- – une imposition spéciale sur les revenus supérieurs à 50000 dinars.Le S.G. de l’UPR
Dr. Lotfi M’RAIHI