Amendement de la loi électorale

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Tunisie-Tribune (loi électorale) – L’amendement de la loi électorale est scruté de l’autre côté de la Méditerranée et notamment en France où les médias n’ont pas été tendres vis à vis de cette modification. Pour RFI, le gouvernement tunisien «change la loi électorale à deux mois du dépôt des candidatures pour la présidentielle» pour exclure «les favoris des sondages»qui sont selon la radio Nabil Karoui et Olfa Terras.

«En modifiant drastiquement les règles du jeu électoral à quelques mois de la présidentielle et des législatives, les députés tunisiens ont pris le risque de mettre en péril le processus démocratique. Excluant plusieurs candidats, les amendements à la loi électorale sont sans équivoque», lit-on dans le site de la radio.

De son côté, le Point.fr, s’est déjà fendu dans un long reportage intitulé «ce projet de loi qui menace la transition démocratique» favorable à Nabil Karoui, «le favori de sondages», selon son correspondant à Tunis. «Le séisme législatif et politique promet des secousses de forte ampleur, mais le gouvernement semble prêt à les assumer pour dégager la voie à son actuel chef, soutenu par les islamistes, tout en écartant les candidats à qui les sondages promettaient un destin présidentiel», relève le journal.

Pour l’agence Reuters, s’est contentée de rapporter l’information avec une déclaration de Nabil Karoui, que «les sondages présentent comme le favori de la présidentielle, devant le Premier ministre et le chef de l’Etat sortant». Il a estimé que l’adoption de l’amendement mardi par les députés représentait un revers cuisant pour la démocratie naissante.

«Il s’agit d’une loi destinée à m’exclure de la course, alors même que les sondages montrent que des millions de Tunisiens ont l’intention de voter pour moi», a-t-il dit.