Tunisie-Tribune (Gel des avoirs de Nabil Karoui) – Suite à la propagation de l’info du jour relative au Gel des avoirs de Nabil Karoui, assorti d’une interdiction de voyager, le nouveau parti politique de principal concerné, s’est réuni en urgence pour dénoncer une machination.
En effet, Nabil Karoui, président de la la chaine TV Nessma et candidat aux prochaines élections présidentielles a rassemblé plusieurs composantes de son parti « Cœur de Lion, Cœur de la Tunisie », ce lundi 8 juillet 2019, afin d’établir un communiqué explicatifs en réaction aux mesures prises par le pôle judiciaire. Rappelons que le pôle judiciaire financier qui a pris ces décisions, implique aussi son frère (et associé) Ghazi Karoui dans les mêmes conditions. Il s’agit de plusieurs affaires dont celle du blanchiment d’argent.
Le parti avance, pour commencer, qu’il s’agit uniquement d’un détournement de l’opinion publique de l’actualité de ces derniers jours dernier voire, le malaise du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi ainsi que les deux attentats terroristes perpétrés au centre-ville de Tunis.
Le Parti, « Cœur de la Tunisie » a, comme attendu, indiqué que la campagne de diffamation et de harcèlement menée contre Nabil Karoui continue, afin de l’exclure de la course aux élections législatives et présidentielle. Une tentative d’exclusion qui a commencé via l’adoption de l’amendement de la loi électorale « soumise par le gouvernement ». Le Parti pointe du doigt « Youssef Chahed et Ennahdha ».
Via ce communiqué, le Parti, « Cœur de la Tunisie » exhorte les organisations nationales à s’opposer cette à campagne de dénigrement accompagnée de coups bas qui menace le processus électoral et la transition démocratique, Un processus qui sert le retour à la dictature.
Le mouvement politique de Nabil Karoui, n’a pas hésité à exprimer sa confiance en la justice tunisienne, l’exhortant à « préserver son impartialité et à se tenir à l’écart des tractations politiques ».
Pour finir, un appel a été lancé au chef du gouvernement et aux membres de ce dernier pour qu’ils choisissent entre la poursuite de leurs missions ou la démission. Dans le cas où ils décident de se porter candidats aux élections et ce dans l’objectif de « garantir l’équité des chances ainsi que la transparence et l’intégrité des élections à venir ».