Tunisie-Tribune (Le Coronavirus au secours des herboristes) – si aucun vaccin ni aucun médicament ne semble vouloir venir à bout de ce virus, il est tout à fait normal que l’on revienne aux bonnes et veilles recettes de grand-mère. D’où ce retour et cet engouement vers les herboristes.
Actuellement, c’est une vingtaine de cas de contamination au Coronavirus, officiellement déclarés à ce jour en Tunisie, sans aucun décès (touchons du bois). Et ce n’est pas par hasard que la propagation de l’épidémie ait pu être contenue de cette manière, les autorités ont su prendre des dispositions adaptées.
Les acheteurs potentiels qui font les magasins habituellement dans les rues de Tunis sont de plus en plus rares d’une manière générale, sauf dans les ruelles de la médina ou ils se faufilent à travers les dédales du Souk El-Blat, le quartier des herboristes, pour y trouver leur compte.
En effet, ces acheteurs particuliers recherchent des plantes médicinales pour se défendre notamment de la grippe traditionnelle et pourquoi pas des symptômes plus ou moins ressemblants de ce virus appelé Corona ou cavid-19, qui a fait des dégâts terribles au niveau mondial, avec plus de 3000 décès.
Parmi les herbes et légumes recherchés, l’ail dont le prix a énormément grincé, est un produit particulièrement prisé.
Du mal pour un bien, une manne inattendue pour ces herboristes souvent délaissés. C’est ce qui apparaît sur leurs visages souriants lorsqu’ils tapotent sur les poches de leurs jellabah, récemment bien garnies.
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