Tunisie-Tribune (tests rapides lancés dans un aéroport de Londres) – L’aéroport de Londres-Heathrow a commencé à pratiquer des tests rapides de détection à la Covid-19, sur des passagers partant vers Hong Kong. Au prix de 88,6 euros par personne.
British Airways le réclamait, le plus grand aéroport européen l’a fait : depuis le 20 octobre 2020 et pour quatre semaines, Londres-Heathrow propose aux passagers avant l’embarquement des tests rapides LAMP basés sur la salive et dont les résultats sont disponibles en une heure. Pratiqués dans les terminaux 2 et 5 de l’aéroport, ces tests sont pratiqués dans un premier temps sur les passagers partant vers Hong Kong avec la compagnie nationale britannique, Virgin Atlantic ou Cathay Pacific. Cela leur donne la possibilité de satisfaire avant leur vol aux exigences de test des pays qui « exigent actuellement que les passagers fournissent la preuve d’un test COVID négatif avant le départ, mais permettent de tester des technologies qui peuvent fournir des résultats rapides. Ces tests, y compris les tests LAMP et antigène, peuvent facilement être administrés avant le vol à l’aéroport », précise dans un communiqué le gestionnaire de l’aéroport.
Ces tests LAMP (développés par l’Université d’Oxford, et effectués par des infirmiers après inscription préalable en ligne) diffèrent des RT-PCR, dont un nombre croissant de pays et de territoires à travers le monde « dont Chypre, la Grèce, les Bahamas et les Bermudes » exigent désormais la présentation d’un test négatif à l’enregistrement. Contrairement aux tests RT-PCR, les tests LAMP et antigéniques (ceux qui seront pratiqués à partir de la semaine prochaine à Paris-CDG) peuvent être traités rapidement sans être envoyés à un laboratoire. Les installations d’essai seront initialement ouvertes pendant 4 semaines, afin d’évaluer « la demande des passagers et des compagnies aériennes ».
L’annonce fait suite au lancement à Heathrow en aout dernier d’une installation « test à l’arrivée » avec Collinson et Swissport, qui n’a toujours pas été approuvée par le gouvernement britannique ; elle représente pourtant « une alternative sûre à la quarantaine de 14 jours existante », assure l’aéroport londonien. « Au bout du compte, nous avons besoin d’une règle commune pour les tests avant les départs, et nous saluons l’annonce récente du gouvernement qui veut être en pointe sur le sujet », souligne le CEO John Holland-Kaye. Il s’agit selon Collinson et Swissport d’une « étape cruciale qui permet de soutenir le secteur du voyage tout en limitant la propagation du virus ».