Tunisie-Tribune (réduire les visas pour certains pays) – Aux pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière, notamment ceux soupçonnés de radicalisation, la France agite la menace d’une réduction des visas.
Clément Beaune assume le chantage. Ce dimanche sur Europe 1, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes a indiqué que la France n’hésiterait pas à envisager une réduction « ciblée« du nombre de visas attribués aux pays qui rechignent à reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière, notamment ceux soupçonnés de radicalisation.
« Il faut dire à ces pays qu’ils doivent reprendre les personnes qui sont identifiées comme leurs ressortissants« , a-t-il déclaré. « Nous avons des leviers pour le faire, par exemple les visas (…) en ciblant des responsables politiques, des responsables économiques. Oui, c’est un des leviers que le président de la République, que le ministre de l’Intérieur envisagent« , a ajouté Clément Beaune.
Selon le ministère français de l’Intérieur, la France compte 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation et a fait de leur expulsion une priorité. Mais ces expulsions ne sont pas toujours possibles. « Lorsque les personnes à renvoyer ne disposent pas d’un titre d’identité, l’État doit obtenir l’accord du pays d’origine, à travers l’émission d’un laissez-passer consulaire. Or, l’obtention de ce document (…) n’est pas toujours évidente. D’autant plus que ces pays n’ont pas nécessairement intérêt à coopérer« , lit-on sur le site Vie publique.
« Il faut dire à ces pays qu’ils doivent reprendre les personnes qui sont identifiées comme leurs ressortissants« , a-t-il déclaré. « Nous avons des leviers pour le faire, par exemple les visas (…) en ciblant des responsables politiques, des responsables économiques. Oui, c’est un des leviers que le président de la République, que le ministre de l’Intérieur envisagent », a ajouté Clément Beaune.
Selon le ministère français de l’Intérieur, la France compte 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation et a fait de leur expulsion une priorité. Mais ces expulsions ne sont pas toujours possibles. « Lorsque les personnes à renvoyer ne disposent pas d’un titre d’identité, l’État doit obtenir l’accord du pays d’origine, à travers l’émission d’un laissez-passer consulaire. Or, l’obtention de ce document (…) n’est pas toujours évidente. D’autant plus que ces pays n’ont pas nécessairement intérêt à coopérer« , lit-on sur le site Vie publique.